Inventer de nouveaux moyens de circulation entre Bordeaux et Toulouse c'est développer l’économie. Après l’autoroute, la RN21, le Center park ou le lac de Caussade, ce sera le chantier du siècle, qui créera de nouveaux emplois et mettra le département en première ligne. Pour éviter les risques d’inondations, il faudra en partie le combler. Les déchets inertes du bâtiment permettraient de surélever le fond, renforcer la structure pour le passage des véhicules. Les sacs noirs une fois compactés donneront de la souplesse à la bande de roulement. Une opportunité vu la saturation des centres d’enfouissement. Ce projet bénéficie d’emblée du label développement durable. Le pont canal déjà existant permettrait à moindre coût de rejoindre Villeneuve sur Lot par le vallon de Véronne, vers la RN 21. Alors le projet du pont de Camélat tomberait à l’eau. Le plan de relance permet d’innover, de faire vite et d’aller à la pêche aux subventions. Il booste au fil de l’eau des projets qui auraient mis des décennies à sortir de terre. Avant de rouler il faut vider. Côté agriculture on se dit prêt. L’eau récupérée servira à arroser les cultures. Ce serait dommage de la laisser partir ailleurs.
Comme dit l’adage «deux bons arrosages valent mieux que trois bons verbiages».
Pas de gaspillage non plus côté poissons. Des pêches électriques faciliteront la récupération et la migration vers d’autres rivières et ruisseaux du département. Les excédents viendront alimenter gratuitement les restaurants pendant au moins deux saisons pour compenser les pertes covid. Une idée lumineuse qui coule de source car si le canal passe au vert, autant qu’il serve à fond. Ainsi les amoureux de pêche et de poissons seront comblés.
Jean Manuel Torrès